Conte de Pierre Pascaud
Seules les tempêtes connaissent leurs noms
Un conte de Pierre Pascaud
Une valise à la main, l’homme et la femme sont arrivés à l’aube, mystérieux fantômes vêtus d’une ample voilure blanche tenant du sari et de la djellaba. Ils glissaient silencieusement parmi les ombres de fin de nuit. Ils s’arrêtèrent sur la place. La nouvelle ne tarda pas à se faufiler de maisons en maisons. Bientôt presque tous les habitants entouraient les étranges visiteurs qui se tenaient immobiles, muets, leurs yeux bleus flottant à la surface d’un songe de source vive. Dans la foule, l’inquiétude fit bientôt place à la curiosité.
Illustration : Pierre Pascaud
(Lire le conte de Pierre Pascaud : Seules les tempêtes connaissent leurs noms)
Pierre Pascaud
Gazogène n°16
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